Triangle-Astérides

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Yannick Papailhau

01 au 01 janvier 2006

Yannick Papailhau est un résident d’Astérides en 2006 et 2007. Les archives de Triangle-Astérides ne permettent pas de déterminer les dates exactes ni la durée de cette résidence en 2006 et 2007.

Yannick Papailhau vit et travaille à Marseille

« PETIT voyage poétique

De l’existence effective à d’autres dimensions.

J’ai décelé une analogie entre l’écriture, le dessin, et le volume ; La méthode, comment les choses s’assemblent, s’ajustent, se déclinent ? Tout d’abord des lettres, des mots, des phrases, une histoire, puis le trait, la forme, la couleur, une ébauche, et enfin des fragments, une structure, un corps, une sculpture.
L’écriture donne du sens… donne du sens. Au départ cette découverte ma parue évidente, car l’écriture participe toujours au bon développement du travail, cela permet de trier, agencer nos idées, mais écrire c’est aussi complexifier, fragmenter, multiplier les possibilités créatives. Une étude, celle du monde, pris dans un maelström continuel de fouille à l’intérieur du quel les choses s’épanouissent, se construisent, se déplient encore et encore, dans lequel nos perceptions sont bouleversées, excitées, exaltées. Il existerait un élément pouvant stopper net cette instabilité, celui du regard, le simple fait de déposer nos yeux, ces deux petites billes farandoles, pourraient figer moment, cristalliser pour un instant, l’objet. Notre tête est une coque dans laquelle sont concentrés des trucs, des procèdes, des astuces, des secrets, bruits échos chocs, ça pétille crépite scintille. Je me suis souvent posé cette question enfant quant à ma première vision du monde, enfin, pas la toute première évidemment bien enfouie dans mon encéphale, mais celle d’un enfant de cinq ans fixant le sol pendant plusieurs secondes, et découvrant une terre se rétractant sur elle-même, cette impression du monde s’est répété plusieurs fois jusqu’à… Jusqu’à il n’y à pas si longtemps. Comprendre que n’importe quel objet peut s’envoler pareil au lépidoptère, c’est réaliser l’importance de la matière, imaginer son devenir, flairer sa huppe. Un attrait pour les mathématiques, ma raison détrempée muette face à cet édifice, un sentiment paradoxal qui me pousse à amorcer ce PETIT voyage poétique, entre théories fantasques et histoires abstraites, le formidable yearling me mènera à la découverte de l’amphigourique

…Le tout romancé à souhait, saupoudré de charges poétiques, rincé petit diable à l’eau froide. » - Yannick Papailhau

Le travail de Yannick Papailhau est visible à l’occasion de l’exposition Sylvain Ciavaldini, Anthony Duchêne, Yannick Papailhau, Alexandra Pellissier - hors les murs, 2008