Nature as Infrastructure
Programme virtuel conçu par The Winter Office
Un partenariat entre The Winter Office, Adelaide, Atlantis Lumière et Triangle France - Astérides, dans le cadre de Manifesta 13 - Les Parallèles du Sud.
Soutenu par la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur, The Danish Arts Foundation, et le CNAP Centre national des arts plastiques.
Initialement invité par Wilfrid Almendra à concevoir une exposition et un programme public à Adelaide, The Winter Office a choisi de créer un programme digital d’une durée d’un mois, ouvrant de façon collective et partagée de nombreuses conversations aujourd’hui essentielles.
Le programme Nature As Infrastructure synthétise les lignes de recherche de The Winter Office, en se concentrant principalement sur les relations entre nature, humain·e·s et environnement urbain, tout en reflétant la pluralité des collaborations menées par le collectif avec SixtyEight Art Institute et Really Simple Syndication Press, tous deux basés à Copenhague.
À partir d’un ensemble de propositions artistiques réunis pour la première fois ici, ce programme questionne les conditions pour une re-connexion à la nature, un renouveau de la société, et la conception d’espaces publics réintroduisant une présence de la nature dans les villes. Seront présentés des films, des idées et des conversations d’artistes et de théoricien·ne·s qui partagent les préoccupations de The Winter Office et qui explorent la manière dont le concept de « nature comme infrastructure » peut-être convoqué via des stratégies artistiques.
Le programme réunit des œuvres de Raul Baltazar, Filip Vest, Madeleine Andersson, Ingrid Book & Carina Hedén, Hugo Hopping, Frans Jacobi et Gitte Sætre, the Living Unliving Surveillance Poet, et THE WINTER OFFICE; une lecture de poésie de David Lau, ainsi que des conversations avec Gitte Juul, Anja Franke, Jeanne Betak, Laure Jaumouillé, Abdessamad El Montassir et Cédric Fauq. Il intègre également des discussions autour des publications No Safe Space de Peter Brandt, modérées par Aurélia Defrance, et Cerro Point Blanco des Lehman Brothers, modérées par Oscar Salguero. Jeanne Betak présente également A New Nature de Anders Abraham, et le programme se terminera avec une conférence de Jeffrey C. Stewart.
Le programme se conclura avec le lancement d’une nouvelle publication, Nature as Infrastructure, publiée par Really Simple Syndication Press. Ce texte introduit l’importance de générer des normes de justice spatiale plus exigeantes, notamment à travers la conception de forêts urbaines, tout en revendiquant de nouveaux rôles pour la participation citoyenne. Cet événement sera modéré par Elzélina Van Melle.
L’ensemble du programme Nature as Infrastructure vise à imaginer les nouveaux rôles de la nature, en tant qu’ infrastructure et catalyseur d’une conversation sur le pouvoir d’action de la créativité s’agissant de la gestion des catastrophes naturelles. Il s’agit de penser le potentiel de redistribution d’organisations gérées par des artistes, et de revendiquer que tout projet de régénération implique de nouveaux modes d’imagination et de conception de l’architecture, de l’aménagement paysager, de l’art, et des «communautés de pratique» à la recherche de solutions.
Nature as Infrastructure s’est déroulé du 14 novembre au 12 décembre 2020 et comprenait :
Un programme de films :
Half Man / Half Monster, de Raul Baltazar ; G.R.A.C.E, de The Winter Office; ”Er de jord de her? De er Jord” (Is it soil this thing? It’s soil), de Ingrid Book & Carina Hedén; SEARCHING FOR NIGEL, de Filip Vest ;”We’re all motherfuckers”, de Madeleine Andersson ; et Areyouready.tv, de Frans Jacobi et Gitte Sætre.
Une sélection d’oeuvres :
The Meek Shall Inherit the Earth, de Raul Baltazar; Rewildering Holographic Weeds, No. 2, de THE WINTER OFFICE; Fire season, un poème de David Lau; et search for the (in)audible realm / and you responded: a proposal by an artist who writes, d’Amara Higuera Hopping.
Des conversations autour de publications :
Jeanne Betak à propos de A New Nature de Anders Abraham; Gilles Clément et l’équipe éditoriale de Gardens, Landscape and Nature’s Genius, de Gilles Clément ; The Antilibrary à propos de Cerro Point Blanco, des Lehman Brothers; et Aurélien Potier, Won-Jin Choi et Sophie T. Lvoff à propos de No Safe Place de Peter Brandt, sur une invitation d’Aurélia Defrance.
Et une série de conversations qui restent accessibles en ligne :
Regarding Weeds – une conversation avec Gitte Juul
Une conversation avec Anja Franke au sujet de son exposition SOIL au SixtyEight Art Institute
Beauty Instead of Ashes (On Establishing the Alain Locke Institute / The Concept of Regeneration / Emergent Design) par Jeffrey C. Stewart
The Lost Decade de Hugo Hopping, avec la contribution de Laure Jaumouillé, Abdessamad El Montassir et Cédric Fauq, sur une invitation d’Aurélia Defrance.
Un programme conçu par Hugo Hopping en étroite collaboration avec Lise Grüner Bertelsen, Camilo Montoya, et Johanna Ferrer Guldager de THE WINTER OFFICE; avec le soutien de Wilfrid Almendra et Aurélia Defrance pour Adelaide et Bruise Magazine ; avec la collaboration sur le long cours de Christopher Sand-Iversen et Katie Mcdougall, de SixtyEight Art Institute ; et de Céline Kopp, de Triangle France - Astérides.
The Winter Office est un groupe de travail composé d’artistes, de commissaires d’exposition, d’architectes, de designers et de spécialistes des sciences sociales fondé en 2010 par l’artiste américain Hugo Hopping et l’architecte / urbaniste danois Johanna Ferrer Guldager.
The Winter Office est impliqué dans diverses initiatives artistiques et architecturales; en faveur de nouvelles utilisations du design et de la planification sociale/urbaine. À cette fin, le groupe est sans cesse en quête de challenges via la production d’objets, de constructions, de recherches et d’expositions afin d’introduire des valeurs non idéales de justice spatiale pour améliorer la qualité de l’environnement bâti. Le groupe est basé à Copenhague, au Danemark.
Adelaide est un lieu d’échange, de conversation et d’expérimentation, où les idées, tout comme les outils, peuvent être partagés. C’est un lieu d’activité, de travail, de passage, et de générosité. Adelaide a été fondé par Wilfrid Almendra en 2017 à Marseille, France.