Paroles d'un monde en feu
Lecture performée de Fanny Lallart, dans le cadre du Festival Parallèle
7 février 2024, 19h30
Salle de spectacle de l’IMMS, Friche la Belle de Mai
Une co-production par Parallèle et Triangle-Astérides, centre d’art contemporain d’intérêt national
En co-production avec la SCIC Friche Belle de Mai et en partenariat avec l’IMMS
Fanny Lallart mène une recherche sur « la sécheresse dans le sud, notre rapport à l’eau, une ressource à la fois omniprésente et absente à Marseille. La gestion de l’eau en tant que bien commun est au centre des débats depuis les mobilisations de Sainte-Soline contre les méga-bassines et la répression qui en a découlé. » Ce travail d’écriture aboutira à une performance en 2024.
Fanny Lallart vit et travaille à Marseille. Elle est artiste, autrice et éditrice. Son travail s’articule autour du partage de la parole à travers une perspective féministe. Réfléchir en groupe, rencontrer les acteur·rice·s d’alternatives aux systèmes, dominants, apprendre collectivement, constitue l’essentiel de sa pratique. Comme beaucoup d’artistes, son économie est fragile, opportuniste et fluctuante : elle additionne des subventions occasionnelles, des jobs alimentaires et les étrennes de sa grand-mère.
Elle écrit en 2019 un recueil intitulé 11 textes sur le travail gratuit, l’art et l’amour sur les enjeux économiques de son travail. Elle mène ensuite une résidence de recherche au CAC Brétigny, appelée The poetry inside of me is warm like a gun sur des questions de justice et de réparation. Début 2023, elle fait une résidence de recherche à Triangle-Astérides. Profondément marquée par les sécheresses des étés précédents dans le sud de la France, elle commence un travail d’écriture sur le dérèglement climatique et les affects d’anxiété qui en découlent. Elle participe aux éditions Burn-Août, un organe de diffusion de récits qui lui tiennent à cœur. À ce jour, rassembler des personnes qu’elle aime autour d’une table, d’un lit ou d’une imprimante est ce qui lui semble le plus sensé à faire.