It’s like a jungle sometimes
Exposition collective/monographie de l’artiste Matthieu Clainchard avec des oeuvres de Fayçal Baghriche, Lewis Baltz, Yves Bélorgey, Stanley Brouwn, Dector & Dupuy, Vincent Ganivet, Liam Gillick, Peter Halley, Denis Hopper, Colombe Marcasiano, Benjamin Seror, Veit Stratmann et Raphaël Zarka
20 avril - 12 juin 2010, vernissage public le 17 avril 2010 à 18h
Galerie de la Friche La Belle de Mai, La Tour, 2e étage, 41 rue Jobin, 13003 Marseille
Première exposition personnelle de Matthieu Clainchard depuis la cessation de son activité au sein du collectif Bad Beuys Entertainment, l’exposition est composée comme une représentation schématique et parcellaire d’un paysage à forte connotation urbaine. Discourant sur le corps social, le vivre ensemble, les médias, les systèmes politiques et administratifs, la grande et la petite histoire, la place des artistes et des cultures alternatives, Clainchard cherche à démanteler la construction des corps et des espaces sociaux tout en affirmant l’imaginaire à la fois comme porte de sortie et fiction agissante: en effet nombre de ses œuvres font référence à, voir n’existent que dans des espaces hors white cube, qu’elles modifient comme si art et vie étaient au final bien mêlés. L’exposition convoque de façon assumée les œuvres d’autres artistes dans la construction de cette grande image dont Clainchard se retrouve au final l’auteur principal. Loin des discours éculés et vendeurs sur les utopies et à rebours d’un structuralisme conservateur, c’est à un brainstorming enthousiasmant et protéiforme, nourri de multiples théories actuelles, des cultural studies au storytelling en passant par les philosophies du risque et de l’accident, que nous convie Clainchard, sur le refrain entêtant de The Message: It’s like a jungle sometimes, it makes me wonder how I keep from going under…