John Bjerklie
12-21 décembre 1996, puis 6-31 janvier 1997, vernissage public le 12 décembre à 18h,
Ateliers Triangle, 3ème étage, Friche la Belle de Mai, 13003 Marseille
Dans le travail de John Bjerklie, des volumes sculpturaux peuvent recevoir des tâches répétées de peinture, ou encore, des téléviseurs se confronter à des dessins surimposés sur leurs surfaces.
Bjerklie est surtout engagé dans un travail qui négocie différents langages artistiques, en dialogue avec ses sculptures. Ainsi, ses grands cadres en bois font référence à différents univers dont ils dessinent, peut-être, les contours- tableaux/ télévisions/maisons, où même cette église norvégienne du onzième siècle qui lui donne certaines méthodes de construction, et sûrement une part de symbolique. Bjerklie met en valeur également la peinture elle-même comme l’intervention d’une substance, (dans un geste, ou un signe) sur des surfaces choisies ou construites (sculptures/ téléviseurs/ miroirs).
Dans la démarche de John Bjerklie, le désir de créer un dialogue entre le spectateur et l’image passe souvent par le choix et l’investissement d’un lieu spécifique. Son projet pour la Friche de la Belle de Mai pose l’idée d’un environnement comme support de cette démarche, et s’est développé “in situ”, au troisième étage de la Tour.
John Bjerklie est né à Los Angeles (US), il vit et travaille à New York (US).
Le travail de John Bjerklie mêle sculpture, peinture et médias électroniques, interrogeant ainsi la perception des images dans l’environnement urbain. Depuis les années 1980, il a exposé aux États-Unis et à l’international, notamment au Sculpture Center (1995, New York), à la Lennon-Weinberg Gallery (1993, New York), à la Tamaya Gallery (1993, Tokyo) et à la Jubilee Foundation (1995, New York).
