Up in the clouds, qui dit bleu ? - hors les murs
Exposition de Shirley Bruno et Josèfa Ntjam
29 août – 5 septembre 2019, vernissage public le jeudi 29 août de 14h à 19h
Bastide Projects, 19 rue du Chevalier Rôze, 13002 Marseille
Dans le cadre de sa programmation hors-les-murs, Triangle France - Astérides a le plaisir de vous inviter au vernissage de Up in the clouds, qui dit bleu ?
Cette exposition met en dialogue le travail de Shirley Bruno et Josèfa Ntjam, artistes en résidence en 2019, autour d’une sélection d’oeuvres récentes ou créées spécialement pour l’occasion. Up in the clouds, qui dit bleu ? amplifie plusieurs histoires, plusieurs voix, et présente des créations excentrées des visions occidentales actuelles, laissant la place à des pratiques singulières et féministes.
Shirley Bruno, artiste et cinéaste, s’attache aux mythes, aux mémoires documentées et aux formes de discours issues de différents systèmes de transmissions orales et écrits. Shirley Bruno née en 1980 de double nationalité haïtienne/américaine, traite le sens des choses comme un phénomène vivant sous la forme de fiction. Dans l’œuvre présentée ici, Tezen, l’artiste cinéaste accompagne et filme une famille réunissant trois générations autour d’un conte traditionnel haïtien sur le thème de l’eau et l’esprit qu’elle convoque. Filmé et diffusé en créole haïtien, (sous-titré en français et anglais), Shirley nous livre plusieurs récits fictifs ou interprétations ambigües de certaines vérités et peurs. Un cheminement sensible et honnête (terme cher à l’artiste), vecteur de conversations infinies entre ancêtres et générations actuelles.
Josèfa Ntjam est une artiste travaillant sur le renversement des symboles et la création de nouvelles icônes par le biais de multiples pratiques telles que la vidéo, le photomontage, l’écriture et la performance. Josèfa Ntjam, née en 1992 en France, utilise les images comme des formes de vie possibles à partir de scénarios référencés qu’elle échafaude ou réécrit selon un processus qui lui est propre. Le travail de Josèfa puise et se réapproprie les esthétiques et sensibilités afrofuturistes notamment qu’elle ne cesse d’augmenter voir d’accélérer. L’artiste présente ici plusieurs œuvres : vidéo, impressions sur papier, vinyls contrecollés sur la vitrine ainsi qu’une impression textile. Les échelles de ces différents travaux mélangeant images détournées/détourées et éléments de langages participent activement à la réécriture et à la fusion de nouveaux principes de lectures et assimilations des ressources imagées et le sens de nos discours. Une démarche ayant pour but d’offrir d’autres vérités, d’autres stratégies souples et anticipatrices.