Anne Le Troter
Anne Le Troter est résidente d’Astérides en 2017.
Traitant le langage comme une matière malléable, les travaux d’Anne le Troter sont empreints d’une certaine trivialité, liée à l’utilisation de formes orales, ou des formes sans forme du langage utilitaire. S’inspirant de situations de la vie quotidienne, elle transforme en texte ses observations sur le monde qui l’entoure et questionne les fonctionnements du langage dans ce processus.
Utilisant la « mise en langage » comme instrument de connaissance, elle tente de décrire et partant, d’expliquer ce qu’elle observe du monde – tentative sans doute illusoire et sans fin, qui fait écho à cet extrait de Nathalie Quintane, auteure chère à l’artiste « Tout ça pour dire que ce n’est pas parce que tu écris que tu en sois moins embrouillé. Ça déplace l’embrouille, et voilà (1). »
Isaline Vuille, « Anne le Troter - rollercoaster screams ou ça s’en va et ça revient », Kunstbulletin, juillet-août 2014
(1) Extrait de Nathalie Quintane, Crâne chaud, Paris : POL, 2012
Le travail d’Anne Le Troter est visible à l’occasion de l’exposition Patio, pièce de verdure, détente, 2017.