
Catarina de Oliveira

Catarina de Oliveira est née en 1984, elle vit et travaille à Lisbonne (PT).
Mon travail expérimente la narration et les histoires racontées à travers des films, des spectacles et des textes.
Je suis fascinée par la façon dont les histoires et les images ont le pouvoir de nous exposer à une poésie tout en nous confrontant simultanément à des moments de vie, des représentations d’une réalité sociale ou individuelle. Mes œuvres rassemblent différentes impressions, des souvenirs, des allégories et des pensées, dans des montages de défaillances, répétitions et variations de motifs donnent lieu à des récits cycliques à plusieurs voix.
Je m’intéresse particulièrement à la façon dont la société occidentale contemporaine se comprend et se réfère au temps et à la mémoire. J’ai étudié à travers mon travail comment certaines autorités et entités s’efforcent de perpétuer certains mythes et comment les récits historiques et culturels sont générés. Différentes autorités ont trouvé dans les formes progressives et dialectique de la narration une manière de faire valoir leurs desseins et d’assurer leur hégémonie. Afin d’assurer que ces formes deviennent des conducteurs de leur autorité, il est nécessaire que les catégories et les entités qu’elles englobent soient perçues comme étant des vérités unifiées et stables. Ma pratique est peuplée de personnages, de lieux, d’objets et de souvenirs qui ne sont pas stables ni d’entités pleinement cristallisées, mais plutôt fragmentés ou en mouvement Les récits dans mes œuvres se comportent rarement de façon linéaire. Ainsi ils peuvent attirer l’attention sur les modèles d’organisation et de composition que les histoires et l’Histoire, dont nous avons hérité, pourraient englober.
Catarina de Oliveira a obtenu une maîtrise en arts plastiques du Piet Zwart Institute (Rotterdam, NL) en 2012; récemment son travail a été montré à Parkour (Lisbonne, PT), Serralves Museum (Porto, PT), The Watermill Center (NY, US), Bonheur Theater (Rotterdam, NL), and at HEAD (Genève, CH), elle a reçu en 2013 une bourse soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian pour la durée de sa résidence.