Triangle-Astérides

Centre d’art contemporain
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Noah Wiegand

01 au 01 janvier 2008

Noah Wiegand est résident d’Astérides en 2008. Les archives de Triangle-Astérides ne permettent pas de déterminer les dates exactes ni la durée de cette résidence en 2008.

N’ayant pas de pratique de prédilection Noah Wiegand utilise aussi facilement la peinture, la vidéo, la performance que l’installation. Autant de formes qui servent à un projet plus vaste, un projet pour le moins animé d’un grand sens de l’ironie voire même une dérision contagieuse.
Surgit inlassablement dans ses œuvres une atteinte à l’esprit de sérieux. On pense indubitablement aux sketches de Buster Keaton en passant par le rôle pittoresque des autoportraits dans l’histoire de la peinture.
Il emploie toute une armée d’humour, de pathos, de tragi-comique pour nous faire sentir l’extase d’être au monde.
Le rapport à une vérité cartésienne en prend pour son grade et les renversements de valeur nous y mettent à distance.
Il se met volontiers en scène et devient leitmotiv de sa production ; que ce soit en sautant d’un pont avec des ballons Blue balloons, en filmant son propre suicide avorté par sa maladresse L’insolite légèreté de l’être ou bien en escaladant un arbre Y a pas de raison les singes le font bien ! ; comme disait l’autre, « il n’est qu’un pas du sublime au ridicule ».
Ses pièces sont habitées par une quête, déconstruisant un certain romantisme exacerbé, il ne peut être qu’à la recherche du bonheur perdu.

Texte de Martin Migalot


« L’homme est entré dans le monde sur le mode de la chute, la pesanteur est l’évidence de la condition terrestre, la position verticale de l’humain a sans cesse dû être conquise. Dans cette évolution, sa position dans l’espace le pousse à chercher perpétuellement l’équilibre. Signe de déséquilibre, le mouvement apparaît comme une forme d’échec de la stabilité, un retour brutal à la terre. Tomber, accepter de choir, consentir à éprouver le contact avec le sol, c’est d’une part se situer par rapport à un haut ; c’est d’autre part un signe inversé en quelque sorte, une forme d’abandon qui serait le fruit paradoxal d’un acte volontaire. » - Noah Wiegand