Pauline Ghersi
Pauline Ghersi est une résidente d’Astérides en 2017.
« Je suis une spectatrice qui achète.
Sensible à la charge émotionnelle/pulsionnelle/désirante contenue dans les médias (pub, films, clips, séries) je ressens !
et alors je traduis ces expériences. J’explore différents niveaux d’intensité sur la scène de la consommation affective : du rêve ! à la réalité quotidienne :
les paquets de gâteaux par exemple. Cela produit un décalage, une distorsion -> UNE crize.
L’impact sur moi, sur mon corps je le transmets à travers mes pièces. Motivée par le désir d’éprouver du plaisir.
Dans n’importe quelle chanson il y a ce moment critique/régressif où tout bascule et ça cogne une cellule sensible de notre cerveau.
C’est ce genre d’événement que je sonde.
Élucider la nostalgie ? sans être happée par elle ? “faire style”
L’ensemble de mon travail fonctionne par associations d’idées le montage des images entre elles compte autant que le contenu. J’utilise leur aspect communicationnel pour mettre en place un l-a-n-g-a-g-e singulier.
Je me saisis de l’espace comme d’une surface Patchwork Y a pas de
RELIEF RELIEF RELIEF
Je pense à l’expression “contour des yeux” sur la crème. Contour comme un dessin, mon visage comme une Image. » - Pauline Ghersi
Diplômée des Beaux-Arts de Lyon en 2017, Pauline Ghersi développe une pratique d’écriture et de vidéo à partir de ses images et celles des autres, de musiques libres de droit et de citations : « parler avec les mots des autres c’est ce que je voudrais, ça doit-être ça la liberté ! ».
Le montage de prélèvements lui permet de composer des fictions à partir de rencontres, de lieux ou d’expériences anodines. Attentive aux formes du « parlé » dans la rue, en famille et à la télé, elle articule un langage qui avance par associations d’idées, dans une économie de moyen et de geste, manifeste d’un goût pour la légèreté.
Le travail de Pauline Ghersi est visible à l’occasion de l’exposition ALLEZ, 2017.