Triangle-Astérides – Un peu plus à l'ouest

Exposition collective avec Simon Bonneau, Frédéric Brice, Aurélien Louis et Michaël-L Quistreber

Commissariat : Lydia Scappini
27 mars - 5 avril 2003, vernissage public le 27 mars à 18h30
Galerie de la Friche, Friche la belle de mai, 13003 Marseille

2003_asterides_carton_un_peu_plus_a_l-ouest_recto — Carton d’invitation à l’exposition Un peu plus à l’ouest, Astérides, 2003

2003_asterides_carton_un_peu_plus_a_l-ouest_verso — Carton d’invitation à l’exposition Un peu plus à l’ouest, Astérides, 2003

2003_asterides_un_peu_plus_a_l-ouest_1 — Vue de l’exposition Un peu plus à l’ouest, Astérides, 2003

2003_asterides_un_peu_plus_a_l-ouest_2 — Vue de l’exposition Un peu plus à l’ouest, Astérides, 2003

2003_asterides_un_peu_plus_a_l-ouest_3 — Vue de l’exposition Un peu plus à l’ouest, Astérides, 2003

Pour l’exposition Un peu plus à l’ouest, nous avons invité quatre jeunes artistes à travailler autour du dessin et des techniques graphiques.

Cette exposition comporte plusieurs niveaux, parallèlement au choix du commissariat thématique notre désir était de construire pleinement l’exposition avec les artistes en tenant compte de leurs envies ou de leurs remises en questions.

Le travail autour du dessin et des techniques graphiques n’est donc qu’un point de départ qui évolue en fonction de la parole des artistes.

La galerie devient un lieu hybride, un lieu d’expérimentations, un lieu à mi chemin entre le laboratoire et l’atelier. L’évolution du travail est visible par le public pendant trois semaines - il s’agit de la première phase de l’exposition.

Le format traditionnel de la mise en oeuvre d’une exposition est perturbé à l’instar de son lieu de monstration qui devient un véritable chantier. L’image du chantier évoque tout ce qui peut-être lié aux ouvertures, aux détours et aux mouvements.

L’objet du dessin devient le prétexte de confrontations et de discussions d’autant que pour les artistes choisis le dessin n’est pas un médium de prédilection :

Pour Simon Bonneau, le dessin lui permet de prendre du recul par rapport au reste de sa production, le dessin fait office d’élément de résistance.
Pour Frédéric Brice, le dessin devient coloriage et remplissage d’idées.
Pour Aurélien Louis, le dessin révèle toute la genèse de son travail.
Quant à Michael L. Quistreber, il nous a avoué qu’il n’aimait pas dessiner… mais ce n’était qu’une pensée d’humeur.

La présence du dessin est finalement toujours en décalé dans les oeuvres de ces artistes et notre proposition de travailler autour du dessin et des techniques graphiques est reçue selon l’idée d’une règle du jeu.